20 février 2017
Stances et poème de SULLY PRUDHOMME
L'Amèrique promenant vers la mer ses fleuves aux longs bras
Balançant dans l'azur sa chevelure d'herbe
Au fracas éternel de ses niagaras
Elle poussait au ciel des végétaux énormes
Ses nopals , ses cactus , et ses bois résineux
Ses nocturnes forêts pleines d'étranges formes
Tordaient paisiblement d'inextricables noeuds
Ses lies fleurissajent sous les vents alizés
C'était l'hymen fécond du ciel eet de la terre
Et des étés sans fin naissaient de leurs baisers .
Extrait d'un poème de Sully Prudhomme sur " Les Amériques "
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